La nuit,
des fantômes 

Une histoire de mères et de fantômes

A sa façon, La nuit des fantômes est un conte théâtral sur l’enfance. Et plus précisément l’enfance comme période de construction de soi à l’ombre de son bagage familial.

Comment un enfant peut arriver à grandir, à se construire quand il porte sans le savoir le poids du passé défectueux de ses parents, de ses grands-parents ? 

Quels moyens va-t-il mettre en œuvre pour ne pas se faire avaler par ce passif et trouver sa propre voie, sa propre liberté ?

La nuit, des fantômes est un conte moderne sur la résilience, qui explore les blessures intergénérationnelles et la quête de soi.

Entre sa mère, Violette, et sa grand-mère, Rose, Rouge, 8 ans hérite d’un passé lourd, chargé de secrets et de non-dits et ce n’est pas son père Olivier, démuni, qui a fuit cette vie familiale. Le manque de communication, l'incompréhension et les blessures non cicatrisées se manifestent comme autant de fantômes qui hantent la vie de Rouge.

Pour guérir sa famille, Rouge va faire une plongée symbolique dans le « Royaume des morts », elle y découvre des facettes cachées de son histoire familiale et se libère de l’emprise de ce passé.

Ce conte moderne touche à des thèmes universels tels que la résilience, la guérison et l’importance de se libérer des fardeaux hérités pour pouvoir se construire. L’imaginaire y joue un rôle essentiel : il est le moyen pour Rouge de transformer les fantômes du passé en forces positives, à rétablir un équilibre et à « ne pas être avalée » par le poids des secrets.

M.D.